C’était le 1er décembre 1947 : le ministre de l’Education nationale, Marcel-Edmond Naegelen, inaugure depuis le grand amphi Richelieu, les émissions de Radio-Sorbonne. 
Une convention signée entre la Radiodiffusion française et l’Université de Paris permet de diffuser sur ondes moyennes (209,8 mètres et 1 kw tout d’abord puis plus tard 321 mètres) des émissions pour les étudiants, des cours de la faculté des lettres et des infos universitaires.
Radio Sorbonne émet à ses débuts de 9 heures à midi et de 14 à 16 heures du lundi au vendredi. Le but de ses programmes est avant tout de diffuser des cours de préparation à l’agrégation dans les disciplines littéraires pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Pour ses premiers pas, les moyens de la station sont très limités. Ainsi les cours sont diffusés en direct sans être enregistrés.
Des cours retransmis en direct
« Chaque jour quatre cours d’une heure chacun sont ainsi retransmis, précise l’hebdomadaire France. Radio Sorbonne diffuse ainsi les cours de M. Bruneau sur la langue de Baudelaire, de M. Mornet sur Jean-Jacques Rousseau. de M. Bachelard sur l’imagination de la force, de M. Gouhier sur Berkeley, de M. Vermeil sur Nietzsche, de M. Laporte sur la morale et la religion de M. Farmer sur la littérature anglaise depuis le XVIe siècle et de M. Vaucher sur l’expansion coloniale de l’Angleterre au XVIIIe siècle.«
Une heure par semaine, un journal de l’université égrène les infos pratiques et une Demi-Heure de l’étudiant permet aux élèves d’avoir leur propre émission.
En 1950, suite au plan de Copenhague, la radio universitaire change de longueur d’ondes pour 347,66 mètres (863 khz) et surtout de puissance (100 kw) ce qui lui permet enfin d’être entendue hors de Paris.
Cinquante ans sur ondes moyennes
Financée par l’Education nationale, Radio-Sorbonne souffrira toujours d’un cruel manque de moyens. En septembre 1997, Radio France cesse sa diffusion.
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